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Brousseval (Haute-Marne)

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Fiche édité par : le 8 septembre 2017

Référence(s) documentaire(s)

MOINE (Jean-Marie), Les barons du fer, Presses universitaires de Nancy, 1989, 228,311, 438(19), 481(122). Numéro 105-106 de la revue Fontes (ASPM) datée de juin 2017 et hors-série n°11 au format pdf (même date, même source).

Description:

Jean-Yves Somborn : “Avant la Révolution, une forge exista éphémèrement au lieu-dit le Chambonin.
L’origine de l’usine actuelle remonte à 1796, date du « transfert » à Brousseval du haut-fourneau d’Adrien, maître de forges à Montreuil-sur-Blaise.
En 1823, Adrien dirige toujours cette usine. Centrée à l’origine autour de la source du Haut Sang, abondante et ne gelant jamais, elle fut renforcée en 1837 par un second cubilot installé par Ferdinand de Chanlaire. La forge produisait alors 1 600 tonnes par an. L’usine passe ensuite entre les mains d’un certain Pasquier avant d’être reprise, sous le Second Empire et jusqu’en 1859, par Moinot. La famille Festugière rachète alors l’affaire pour l’exploiter pendant 70 ans. En 1872, un troisième haut-fourneau fut élevé, qui ne fonctionna que durant 2 à 3 ans et fut démoli peu après. En 1902, les deux autres hauts-fourneaux sont également démolis et, sous la houlette de M. Festugière, l’usine poursuit son activité en fonderie de seconde fusion. En 1928, l’usine passe aux mains de la famille Lang-Ferry, descendants des Capitain-Gény que l’on retrouve à Rachecourt-Suzemont, Montreuilsur- Blaise et Bussy-Vecqueville.
Cette fonderie, devenue la plus importante de la vallée de la Blaise, est toujours en activité avec une production axée sur l’hydraulique, le matériel ferroviaire et l’industrie chimique. Ses installations performantes lui ont permis de participer très activement aux moulages d’éléments pour le tunnel sous la Manche.
Deux autres établissements métallurgiques fonctionnèrent à Brousseval : un bocard et un patouillet construits en 1837 au confluent du ruisseau de la Fontaine du Donjon avec la Blaise, qui étaient toujours en activité en 1853 ; et les établissements François Janiot (1889), fondeurs de métaux, coussinets, robinets et clôtures.

A voir : avec ses cités ouvrières et l’organisation de la cité autour de l’usine, instaurée par Paul Festugière, Brousseval est un bel exemple du catholicisme social prôné par le pape Léon XIII à la fin du XIXe siècle et largement suivi par les maîtres de forges champenois grâce à l’action de Léon Harmel (Warmeriville dans la Marne), Hippolyte André (Cousances-aux-Forges dans la Meuse) et Jacques Marcellot (Eurville en Haute- Marne), en particulier. (cf. n° de Fontes 7 – article de Jean-Marie Moine sur le catholicisme social.”

Autre source : Fontes 105-106 et hors série 11

 

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