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Bibliographie

Henri Fournel -1799-1876 – Ingénieur du corps des Mines Saint-Simonien – Thèse soutenue par Lionel Latty

Détails:

  • Type de document: Etude
  • Description physique: livre (2 volumes)
  • Détenteur: ASPM
  • Provenance: Atelier national de reproduction des thèses
  • Domaine: Histoire
  • Sujet: Biographie - Saint-Simonien -
  • Nom: Fournel (Henri)
  • Pays: France
  • Date de récupération du fichier: février 2018
  • Auteur: Latty Lionel
  • Editeur papier: ANRT
  • Lieu d'édition papier: Lille
  • Date d'édition papier: 2000
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Fiche édité par : le 2 mars 2018

Référence(s) documentaire(s)

Université Paris X - Nanterre

Description:

[résumé en français]

http://www.annales.org/archives/x/fournel.html

Henri Fournel, né le 25 janvier 1799 à Paris, occupe une place à part parmi les Saint-simoniens, empreinte d’idéalisme plus que d’utopie. son article du Globe <<au roi>> résume les propositions de politique économique du saint-simonisme militant. il conduit des chantiers sociaux dans le milieu populaire de Paris, mais leur courte durée en limite la portée. Sa femme Cécile et lui perdent leur fortune en donnant 150 000F à la famille.

Trésorier de celle-ci lors de la faillite financière de l’été 1832, il évite à Enfantin d’être condamné aux procès d’août et octobre. Il établit en 1833 une bibliographie saint-simonienne, source des publications ultérieures sur les œuvres de Saint-Simon.

Son rôle est décisif dans la préparation du projet de communication de Suez à la Méditerranée et dans sa présentation à Mehemet Ali en janvier 1834. L’échec provoque sa rupture avec Enfantin. Sa fidélité se manifeste par son action pour la société de secours mutuel, et par sa désignation comme l’un des exécuteurs testamentaires d’Enfantin. Il exerce une carrière professionnelle originale dès sa sortie de l’École des Mines de Paris en 1823, tantôt privée, tantôt publique. il propose en 1828 un projet précurseur de liaison ferroviaire entre Gray et Saint-Dizier, puis dirige le Creusot en 1830. Après huit années d’expertises houillères d’ingénieur-conseil, il est en 1843 au service de l’État pour explorer les richesses minérales de l’Algérie. revenant en France en 1847 à l’industrie privée, il dirige au chemin de fer du nord la traction et les ateliers de la Chapelle. La révolution de 1848 bouleverse les orientations logistiques du nord qu’il doit quitter. En 1850 il revient définitivement dans son corps, à la commission centrale des machines à vapeur, puis au conseil général des Mines. Il participe à la déréglementation des appareils à vapeur de 1865. Il publie enfin un travail d’érudition sur la culture berbère.

Dans les dix années qui avaient suivi notre descente à Sidi-Ferruch, de pareilles études n’avaient pas été possibles; à peine la Commission scientifique de l’Algérie avait-elle pu relever, en 1840 et 1841, quelques observations de géologie générale. Fournel consacra trois ans, de 1843 à 1846, à cette reconnaissance; il l’étendit de la frontière tunisienne à la frontière marocaine et il la poussa au Sud, au-delà de l’Aurès, jusqu’à Batna et Biskra. Des rapports successifs signalaient, à mesure, à l’Administration supérieure, les renseignements relevés et les découvertes faites dans des excursions, opérées quelquefois en suivant les colonnes d’expédition, le plus souvent avec des escortes insignifiantes, ou même en voyageur isolé, excursions fréquemment périlleuses au milieu de tribus à demi soumises. Tous ces Mémoires ont été réunis postérieurement dans la Richesse minérale de l’Algérie (2 vol. in-4o et atlas), le premier ouvrage malheureusement inachevé relatif à la géologie et à l’industrie extractive de nos colonies. Fournel a eu le mérite d’avoir signalé, on peut dire découvert, les célèbres gisements de minerai de fer magnétique qui s’étendent, aux environs de Bône, au sud du massif de l’Edough, le long du lac Fetzara, de Bou-Hamra à Mokta-el-Hadid, et qui furent concédés en 1845. Il avait également reconnu, le long de la frontière tunisienne, le gîte de plomb de Kef-oum-Theboul, qui a donné lieu pendant si longtemps à une exploitation relativement importante, ainsi que les gîtes de fer et de marbre de Filfila, près Philippeville. Le gîte des Mouzaia, près Médéa, qui reste intéressant, malgré l’insuccès des travaux dont il a été jusqu’ici l’objet, ne lui avait pas échappé; il avait, sur ses propositions, été l’objet de la première concession de mine instituée en Algérie en 1844. Bien que personnellement il ne fût pas allé au delà de Biskra, il avait, d’après les renseignements par lui recueillis, reconnu la nature des eaux alimentant les oasis de l’Oued-Rir et indiqué la possibilité et l’utilité de sondages pour obtenir des sources artésiennes.

(…)

Après le collège Rollin, il s’intéresse à la peinture et entre à l’atelier de Lemire puis dans celui de Gudin. Il prépare ensuite, entre à l’École des Mines, où il explore, à pied, avec Elie de Beaumont, France, Suisse et Italie. Ingénieur ordinaire (1822), il épouse Cécile Larrieu et dirige (1827) l’usine métallurgique de Brousseval (Haute-Marne) où il publie un mémoire sur un projet de chemin de fer de Gray à Verdun (1831), projet non réalisé.

«J’ai adopté la doctrine saint-simonienne vers 1828 persuadé que c’est le seul moyen d’améliorer l’état social actuel « (Henri Fournel).

L’entrée en saint-simonisme de Fourne, due à Margerin, date du début de l’année 18283, lors de sa première rencontre avec Enfantin. Selon ses propres termes, il a franchi symboliquement une Porte». Il accède à une nouvelle connaissance. En février 1832, lors de sa déposition devant le juge chargé d’instruire le premier procès, celui du 27 août 1832, Fournel explique son engagement: «J’ai adopté la doctrine saint-simonienne vers 1828, persuadé que c’est le seul moyen d’améliorer l’état social actuel». La finalité est de réformer la société. Elle n’est pas de conduire à une révolution.

http://lire.ish-lyon.cnrs.fr/ESS/fournel.html

Saint-simonien (1828), il collabore au «Globe» et fait diverses conférences. Il remet à flot les Forges et fonderies du Creusot (1830). Il démissionne de son poste de directeur général du Creusot pour venir rejoindre le mouvement saint-simonien avec sa femme Cécile et apporte toute sa fortune et celle de sa femme au mouvement. Il fait acquitter Enfantin poursuivi pour escroquerie (1831). Chargé de la liquidation financière de la Société saint-simonienne, il accompagne Enfantin, obligé de quitter la France, en Égypte (1833-34), où il participe à un plan de percement du fameux canal, rejeté sous la pression des Anglais, d’où son départ d’Égypte (mars 1834) et sa brouille avec Enfantin. Il restera fidèle au saint-simonisme et préside encore en 1861 une société de secours mutuel pour disciples dans le besoin.

      

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