Patrimoine campanaire – La composition chimique du métal des cloches
Détails:
- Type de document: Document numérique
- Description physique: 1doc. (31p.) : ill. ; 21x29,7cm
- Détenteur: ASPM
- Domaine: Histoire
- Sujet: La composition chimique du métal des cloches
- ISBN/ISSN: 0989-8611
- Editeur papier: Société française de campanologie
- Auteur: Éric Sutter
- Lieu d'édition papier: La Garenne Colombes
- Date d'édition papier: 2022
- N° de périodique: Supplément au n° 84
Description:
Revue francophone de campanologie – Patrimoine campanaire – Supplément au n° 84 (Janvier-Avril 2017)
Introduction :
Après les « cloches » plates en planche de bois (simandre) ou en « pierres sonnantes », après les « vases sonores » en poterie de terre cuite… apparurent les cloches en métal ; c’était à l’époque de l’âge du bronze, cher aux préhistoriens et archéologues, et l’on sait que les Chinois, il y a maintenant 4000 ans, maîtrisaient suffisamment cette métallurgie pour faire des cloches consonantes et constituer des carillons. Le savoir-faire n’est donc pas récent et a précédé la connaissance scientifique apportant les explications théoriques. Pour réaliser des cloches en métal qui soient fonctionnelles en termes de qualité acoustique (émergence d’une note agréable à l’oreille, portée sonore importante, longue durée de résonance…), notamment quand il s’agit de cloches d’église ou de cloches de carillon, il faut respecter, via le mélange d’éléments chimiques (corps purs) qui ont leurs propres caractéristiques, une double exigence :
- faire en sorte que ce dosage chimique permette une résistance mécanique suffisante pour recevoir des coups répétés et relativement violents (alors qu’il s’agit d’un corps creux éventuellement mis en mouvement) avec une durée de vie de l’objet pouvant aller au-delà de quelques centaines d’années ;
- faire en sorte également que ce dosage chimique permette de se rapprocher au mieux de la qualité acoustique souhaitée.
Partant de ces deux exigences, les lois scientifiques, confortant l’expérience pratique acquise de longue date, conduisent à une solution unique : l’airain. Cet alliage cuivreux (78% de cuivre et 22% d’étain) permet de mélanger deux métaux relativement mous et peu sonores pour obtenir un métal allié dur et sonore. Nous verrons toutefois en fin de dossier que des tentatives ont été faites pour réaliser des cloches avec d’autres alliages.
Les lois chimiques et physiques, contrairement au nuage radioactif de Tchernobyl, ne connaissent pas de frontières administratives et sont donc les mêmes sur toute la planète et à travers le temps. Il est donc faux, contrairement à ce que certains auteurs écrivent (et persistent d’écrire malgré nos remarques) dans des sites internet ou dans des articles destinés au grand public, que la composition de l’airain varie d’un pays à l’autre : il n’y a pas d’airain français, d’airain italien, d’airain allemand, pas plus qu’il y a d’airain anglais ou sud-américain !
Néanmoins, force est de constater, quand on procède à des analyses chimiques fines du « métal de cloches », que celui-ci peut comporter d’autres éléments chimiques que les seuls cuivre et étain ou que le ratio 78/22 n’est pas toujours respecté. Pourquoi ? Quelles incidences cela induit-il ? La métallurgie contemporaine permet-elle d’envisager d’autres alternatives ?
C’est l’objet du présent dossier.
Éric Sutter
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