Doulaincourt-Saucourt (Haute-Marne)
Détails:
- Code postal: 52270
- Arrondissement: Saint-Dizier
- Département: Haute Marne
- Population (dernier recensement): 943
- Surface: 43.86
- alt mini: 207
- alt maxi: 389
- Densité: 21
- Code insee: 52177
- Anciennes communes (en cas de regroupement): Doulaincourt, Saucourt
- Wikipédia (lien vers): https://fr.wikipedia.org/wiki/Doulaincourt-Saucourt


Référence(s) documentaire(s)
Pierre Béguinot, Fontes (la route du fer)Description:
L’industrie métallurgique est présente de longue date à Doulaincourt. C’est ainsi qu’une autorisation royale est donnée à M. Guichard, le 24 mars 1628, pour y installer une forge de consistance non précisée.
En l’an III, l’usine est une batterie à tôle composée d’un marteau à drôme et d’une chaufferie, qui fournit l’Artillerie. Elle disparaît en 1807.
En 1807, il y a une fenderie qui produit annuellement 73 tonnes de fer. C’est en 1839, sous l’impulsion de M. Elophe Capitain, qu’est construite une forge anglaise à l’emplacement du « moulin du bas » à 400 m environ en aval de l’agglomération. Cet établissement est le deuxième de l’espèce, après celui de Bologne-Haut, à fonctionner en Haute-Marne et sa consistance et ses dispositions générales, sont indiquées sur la figure 78 ; il est animé par 50 ouvriers et produit annuellement 1 800 tonnes de fer à partir de fonte en gueuses provenant des hauts-fourneaux des environs.
Elle (la forge) comporte quatre fours à puddler, deux fours à réchauffer, un laminoir pour fer brut, deux trains de laminoirs pour fer marchand, une fenderie pour la clouterie, un tour pour tourner les cylindres, un marteau à cingler et des cisailles ainsi que trois roues hydrauliques. Cinquante ouvriers y travaillent.
Après la faillite de Capitain, Bonnamy la reprend en 1865, le nombre des fours à puddler est porté à sept et à trois celui des fours à réchauffer, tandis que deux machines à vapeur viennent suppléer à l’insuffisance des roues hydrauliques.
Cette usine était encore en activité en 1880, puis après reconversion en 1890 par Isidore Ulmo, maître de forges à Rimaucourt, elle produisit des pièces manufacturées jusqu’en 1940. Elle fut complètement démolie par l’Occupant vers 1942. Seuls la maison de maître et les biefs subsistent. ■
(Source : P. Béguinot Jean-Yves Somborn)
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Information à propos du contributeur
- Publié par : Dominique Perchet
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