L’utilisation de la fonte de fer dans les décors de l’Opéra Garnier
Détails:
- Type de document: Document numérique
- Description physique: support de conférence
- Détenteur: ASPM
- Provenance: colloque ASPM septembre 2014
- Domaine: Art
- Sujet: L'utilisation de la fonte de fer dans les décors de l'Opéra Garnier
- Pays: France
- Région: Ile de France
- Département: Paris
- Code postal: 75008
- Commune / Ville: Paris
- Date de récupération du fichier: Septembre 2014
- Auteur: Lola Le Croller
- Auteur secondaire: Annick Texier, Isabelle Pallo-Frossard
- Editeur papier: ASPM
- Lieu d'édition papier: Wassy
- Date d'édition papier: 2015
- Collection: Fontes
Référence(s) documentaire(s)
communiqué par l'auteureDescription:
L’utilisation de la fonte de fer dans les décors extérieurs de l’Opéra Garnier
Lola Croller, Annick Texier, Isabelle Pallot Frossard
Le chantier du Nouvel Opéra de Paris mené entre 1862 et 1875 à Paris, s’inscrit pleinement dans le contexte de révolution industrielle et de développement de la métallurgie. Prenant sa place au sein des nouvelles avenues du Paris d’Haussmann, l’opéra suit les plans du jeune architecte Charles Garnier, grand prix de Rome, et retenu suite au concours organisé par le Second Empire en 1860. La particularité de cet édifice et des choix décoratifs qui y furent faits, découlent beaucoup de la personnalité de Garnier et de ses qualités, au nombre desquelles nous pouvons compter sa curiosité et son enthousiasme pour les nouvelles techniques, le goût de la polychromie et son souhait de faire valoir les meilleurs savoir-faire de son époque. C’est lui qui fit le choix de l’utilisation de la fonte de fer dans les décors extérieurs de son nouvel opéra dans un contexte d’émulation entre les grandes puissances européennes. Néanmoins, cette fonte reste alors considérée comme un matériau non noble dont les vertus décoratives ne se reconnaissent que très progressivement.
Le travail présenté aura donc pour objectif d’interroger les différents facteurs ayant présidé au choix de l’emploi ou non de la fonte de fer pour les différentes pièces d’ornementation de cet édifice majeur du Paris haussmannien, comme témoins des mentalités contemporaines et de la manière dont était considérée la fonte de fer. Nous verrons notamment le poids qu’ont pu avoir ces différentes perceptions, progressistes ou plus conservatrices.
Nous commencerons donc par nous pencher sur les besoins techniques auxquels répondait alors cette technique, et quels étaient ses avantages d’après l’architecte par rapport aux bronzes, galvanoplasties, etc. Nous verrons également pour quelles raisons Charles Garnier a souhaité introduire aussi tôt la jeune technique de la fonte cuivrée dans la conception des luminaires du pourtour de l’Opéra, alors qu’elle ne fut mise au point par Oudry qu’une dizaine d’années plus tôt.
Nous nous pencherons ensuite sur les facteurs économiques, lesquels furent d’une grande importance dans le cadre de l’édification de l’Opéra Garnier, et plus spécifiquement dans les choix d’utilisation de la fonte de fer. En effet, celle-ci s’est imposée peu à peu en grande partie en raison des difficultés financières rencontrées par le chantier.
Enfin nous verrons que d’après les devis, les propositions et les rapports de Charles Garnier, il aurait pu y avoir encore plus d’éléments en fonte de fer parmi les décors extérieurs de l’Opéra. Techniquement et économiquement parlant, elles y auraient eu toute leur place. Pourtant cette technique n’est alors pas retenue sous le motif de n’être pas assez noble. Cette notion de noblesse des matériaux perdure et peut influencer certains des choix pris lors des opérations de revêtement des surfaces des fontes : cuivrage et peinture.
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Information à propos du contributeur
- Publié par : Dominique Perchet
- Membre depuis : 19 décembre 2013
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