Montiers-sur-Saulx (Meuse) – 55290
Détails:
- Code postal: 55290
- Arrondissement: Bar-le-Duc
- Département: Meuse
- Population (dernier recensement): 450
- Surface: 44.55
- alt mini: 256
- alt maxi: 398
- Densité: 10
- Code insee: 55348
- Wikipédia (lien vers): https://fr.wikipedia.org/wiki/Montiers-sur-Saulx
Description:
En cours de construction…
Montiers-sur-Saulx – Vallée de la Saulx
Installées en 1545, les forges et fonderies sont représentées (outre Écurey, écart de Montiers), par le lieu-dit Le Fourneau (où se trouve actuellement la salle polyvalente).
La fonderie la plus importante a été celle de Colas frères, maison installée à Paris (1864-1880) puis ensuite gérée par A. Turquet vers 1888. La production était de tuyaux, balcons et éléments de décor architectural.
Un bocard a été également en activité à la Malmaison, actuellement ferme en aval d’Écurey.
À voir : le petit Chaperon rouge. Dans les environs, sentier de découverte des minières.
Écurey
Site important de la métallurgie du Barrois, Écurey est d’abord le site d’une abbaye cistercienne créée entre 1142 et 1147 par Jeoffroy III, sire de Joinville. Les moines d’Écurey reçoivent en 1188 une partie du domaine de Morley avec le droit d’y établir des forges : c’est le premier acte relatif à une activité métallurgique dans le Barrois. Les cisterciens vont apporter des changements à la technique de transformation du fer : on réalise la loupe dans un bas fourneau en forêt et on travaille le fer près de l’abbaye en utilisant la force motrice de l’eau. La forge de Fraillet sera la première établie dans la vallée de la Saulx à proximité immédiate du site d’Écurey. La forge dure au moins jusqu’en 1625, puis semble disparaître. Les frères Vivaux recréent un haut-fourneau à Écurey en 1842, puis un bocard en 1845.
Par ordonnance royale : les sieurs Vivaux frères sont autorisés à établir un haut-fourneau et à maintenir en activité un bocard à mines composé de huit pilons au lieudit d’Écurey.
En 1857 : ils sont autorisés à faire usage en leur usine à fer d’Écurey, de deux chaudières à vapeur de forme cylindrique d’une capacité chacune de 9 420 litres et d’une machine à vapeur d’une puissance de 16 chevaux destinée à servir de moteur à la soufflerie du haut-fourneau…
En 1868, l’usine comprend un bocard, un moulin à houille et à charbon, une batterie, un haut-fourneau dont la soufflerie est mise en jeu par une machine à vapeur.
Alors que nombre d’entreprises n’ont pas encore renoncé au charbon de bois et à la roue hydraulique, on peut considérer qu’Écurey n’est pas à la traîne.
À partir du XIXe siècle, le destin d’Écurey est de plus en plus solidaire de celui de Dammarie-sur-Saulx. On retrouve les mêmes familles dans les deux histoires industrielles. Vers 1876, la société Salin succède aux Vivaux. Elle spécialisera Écurey dans les petites pièces de 300 grammes à 200 kg : fonte décorative et de bâtiment. Le haut-fourneau s’éteint en 1892 et l’entreprise passe à la fonte de seconde fusion.
Une petite cité ouvrière est bâtie avec sa chapelle et son école, comme partout ailleurs. L’alliance usine, logements, équipements collectifs rassemblés autour des restes d’une abbaye donne pourtant ici des allures particulières de communauté industrielle.
L’activité d’Écurey s’arrête en 1985 et est transférée à Dammarie-sur-Saulx. En 1993, une partie des locaux d’Écurey, en liquidation, est cédée à la société Carbo-France.
À voir : le village, autour des bâtiments industriels : palais abbatial, maisons ouvrières ou de maîtrise, circuit hydraulique (il ne reste rien des machines et des roues), chapelle, vestiges de l’école. Le site a un charme certain et donne une idée de la civilisation industrielle au tournant du XIX-XXe siècle.
Expositions d’été autour de l’activité d’Écurey : magasin à modèles en fonte et modèles en plâtre des collections Salin.
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