Montreuil-sur-Blaise (Haute-Marne) – 52130
Détails:
- Code postal: 52130
- Arrondissement: Saint-Dizier
- Département: Haute Marne
- Population (dernier recensement): 154
- Surface: 1.36
- alt mini: 168
- alt maxi: 216
- Densité: 113
- Code insee: 52336
- Wikipédia (lien vers): https://fr.wikipedia.org/wiki/Montreuil-sur-Blaise
Description:
En cours de construction…
Montreuil-sur-Blaise – Vallée de la Blaise
La première forge y fut autorisée sous Louis XIII par ordonnance du 18 août 1621, confirmée par lettre patente de 1622. Elle comprenait en 1648 un haut-fourneau, deux affineries, une chaufferie et une platinerie. À la Révolution, la forge était dirigée par Contenot de Montreuil et produisait 350 tonnes de fer par an. Le haut-fourneau fut arrêté un temps et son transfert fut même autorisé à Brousseval par décret du 25 germinal de l’an IV ou 14 avril 1796. Il n’en fut rien cependant et la forge continua à fonctionner en affinerie sous la houlette de Jean-Baptiste Adrien, gendre de Lessertois, propriétaire de la forge sous l’ancien régime. En 1816, sous la direction d’Adrien, un haut-fourneau est reconstruit et sera utilisé jusqu’en 1890 environ. Un autre haut-fourneau, haut de quatorze mètres sera bâti en 1854 par Charles-Antoine Gény et Pierre-Gilles de Chanlaire, propriétaires de la forge depuis 1845. La production atteindra 2 000 tonnes de fonte par an à partir de minerais locaux. Le haut-fourneau dut être en service jusque vers les années 1880 car en 1892, il est précisé qu’il est arrêté depuis longtemps. Il sera démoli en 1925.
À la mort de Charles-Antoine Gény, l’usine de Montreuil sera dirigée, jusqu’en 1878, par son frère Léopold Gény qui était alors maître de forges au Tempillon. À son décès, ce célibataire léguera Tempillon et Montreuil à sa nièce Charlotte Gény, mariée à Edmond Capitain, lui-même maître de forges à Bussy. Léopold Gény était ainsi sûr de pouvoir « entendre de sa tombe son haut-fourneau fonctionner » !
Edmond Capitain gérera l’usine pendant douze ans. Le 1er mai 1892, elle sera louée à Messieurs Réveilhac et Suppot qui lanceront la fabrication des poêles Phares et d’appareils de chauffage à air chaud qui fut une grande réussite. L’usine devenue fonderie de seconde fusion fut modernisée vers 1925 et continuera son activité jusqu’en 1961, date à laquelle celle-ci sera transférée à Brousseval.
À voir : il est possible de visiter la roue à aubes (1890) devant l’ancienne poêlerie, l’habitat ouvrier et la statue de Notre-Dame des Foyers.
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