Noncourt-sur-le-Rongeant (Haute-Marne) – 52230
Détails:
- Code postal: 52230
- Arrondissement: Saint-Dizier
- Département: Haute Marne
- Population (dernier recensement): 179
- Surface: 9.31
- alt mini: 221
- alt maxi: 394
- Densité: 19
- Code insee: 52357
- Wikipédia (lien vers): https://fr.wikipedia.org/wiki/Noncourt-sur-le-Rongeant
Référence(s) documentaire(s)
Beguinot P ; J-Y Somborn (communes de la route du fer)liens vers e-monumen
https://e-monumen.net/mots-cles/noncourt-sur-le-rongeant/Description:
52 Noncourt-sur-le-Rongeant – (Jean-Yves Somborn)
Cinq sites d’extraction furent en activité jusqu’en 1884. Le minerai de Noncourt, comme celui de Poissons, était retiré d’excavations profondes dans des roches calcaires. Sur le site de La Barelle, à six mètres de profondeur, fut découvert un important gisement d’une vingtaine de mètres d’épaisseur sur quinze mètres de large qui fut exploité à l’aide de puits de deux mètres au carré. Les puits étaient boisés pour éviter les éboulements et les minerons remontaient le minerai avec des hottes, à dos d’homme ou par treuil.On y trouvait également des installations de bocardage et lavage du minerai.Trois forges, installées sur le Rongeant, ont existé à Noncourt :
• La forge du Vieux Noncourt, en amont du village, est signalée dès la fin du XIIIe siècle. Au XVIIIe siècle, le haut-fourneau, avec bocard et patouillet, est la propriété du marquis de Reynel. En 1837, Pigorot l’exploite pour Leblanc et produit 800 tonnes de fonte par an. Dirigé par le marquis de Maupas en 1845, le haut-fourneau sera éteint en 1861.
• « La Batterie » ou Forge Haute était initialement équipée pour battre (fabriquer) de la tôle. En l’an IV, « la Batterie » produit quatre-vingts milliers de tôle par an. Transformée par les frères Michel vers 1828, qui l’équipent d’un haut-fourneau et d’une affinerie, l’usine sera affermée par Symon, Dormoy et Chagot avant de passer aux mains du comte de Beurges en 1839. De ce site industriel fermé autour de 1880, il reste le bâtiment du haut-fourneau.
• La Forge Basse (1754-1865), située à 300 mètres en aval du village, produisait en 1784, sous la direction des frères Michel, 375 tonnes de fonte converties sur place en fer en barres. Reprise ensuite par Chagot, elle passe entre les mains du comte de Beurges en 1845. Composée d’un haut-fourneau, un four à puddler, un four à réchauffer et deux marteaux, elle sera renforcée par un second haut-fourneau en 1857. Une fonderie de fer lui succédera, qui cessera son activité en 1946.
Trois établissements métallurgiques, installés sur le Rongeant, ont existé dans cette commune :
Le « Vieux Noncourt » situé à 2 250 m environ en amont de l’agglomération.
La « Batterie » ou « Forge Haute » implantée à 1000 m environ en amont de cette dernière.
La « Forge Basse », située à environ 300 m, en aval du village.
Tous ces établissements étaient très anciens. Ils ont été reconvertis comme le montrent les archives début du XXe siècle : travail des métaux, travail du bois…
A propos des exploitations minières
«Quelques-unes de ces excavations, plus grandes que les autres, et pratiquement verticales, ont permis l’organisation de chantiers plus importants, et c’étaient alors les maîtres de forges eux-mêmes qui en dirigeaient l’exploitation. Il en a été ainsi notamment à Poissons au lieu-dit « Mélairange», à Noncourt au lieu-dit « La Barelle » (…)
(lire la suite ainsi que les plans et illustrations par le lien suivant)
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Information à propos du contributeur
- Publié par : Dominique Perchet
- Membre depuis : 19 décembre 2013
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