Vrécourt (Vosges) – 88140
Détails:
- Code postal: 88140
- Arrondissement: Neufchâteau
- Département: Vosges
- Population (dernier recensement): 370
- Surface: 12,46
- alt mini: 317
- alt maxi: 385
- Densité: 21
- Code insee: 88524
- Wikipédia (lien vers): https://fr.wikipedia.org/wiki/Vr%C3%A9court
- Sites web en relation: http://www.culture.gouv.fr/public/mistral/mersri_fr?ACTION=CHERCHER&FIELD_1=REF&VALUE_1=IA88000310
- Latitude: 48.2549
- Longitude: 6.1002
Référence(s) documentaire(s)
Histoire des frères Michel (Fontes 107 - ASPM édition - décembre 2017) Dietrich - texte publié en 1800 à la période des Frères Michel mais écrit avant la Révolution - extrait par S. Roze)liens vers e-monumen
https://e-monumen.net/mots-cles/vrecourt/Description:
“Enfin le dernier bailliage de la Lorraine est celui de Lamarche, dans l’étendue duquel se trouvent plusieurs établissements et gîtes de minerais, que je vais décrire dans l’ordre de leur éloignement respectif de la ville de La Marche, chef-lieu de ce district, et qui, elle-même est distante de Bar de vingt lieues au S. E.
Les premiers de ces objets sont les forges et les fourneaux de Vrécourt, village situé sur le Mouzon, à six mille quatre cents toises N. N. O. de La Marche. Le territoire de ce village renferme aussi des mines de fer. M. le Comte de Brennet-Neuilly est propriétaire de ces forges, et les fermiers actuels sont MM. Dosnier et Espringo, de la Franche-Comté. Leur bail expire en en 1797. Ces MM. sont en même temps fermiers de la terre. Le 11juin 1708 le Duc Léopold de Lorraine vendit et acensa des forêts au Président abbé de Beaufremont, en lui imposant la condition de construire la forge et le fourneau de Vrécourt, avec faculté, comme à Villoucelles, de rentrer dans les aliénations en remboursant les sommes reçues et les dépenses occasionnées .par la construction des usines.”
Ateliers de Vrécourt
“Celles-ci consistent en un fourneau, deux feux d’affinerie, une chaufferie et une fonderie. Depuis le bail actuel, cette dernière chomme, ainsi que la chaufferie. Le fourneau marche environ neuf mois par année ; son produit va à sept cents milliers. La forge ne fabrique guère, retativement à son cours d’eau, que deux cent cinquante milliers, ce qui consomme trois cent soixante-quinze milliers de fonte. Le surplus montant à trois cent vingt-cinq mille livres, se convertit en sablerie. La mine qu’on emploie au fourneau se tire des finages de Vrécourt, de Chaumont, de Malincourt et de Graffigny. J’ai parlé de ces deux dernières dans le bailliage de Bourmont. Celle qui est dans le territoire même de Vrécourt est en grains ronds et applatis; on en exploite les couches en taille ouverte : elle se trouve souvent par nids ou amas, à deux, trois pieds ou six pieds au plus de profondeur. La queue de toutes ces mines, rendue au fourneau, revient à 5 liv. 10 s. de France, et pèse environ mille sept cents livres. On emploie au mille de fonte deux queues, composées chacune de quarante-quatre couches ou baies, la queue composée de quatre cuveaux ou feuillettes de vingt-trois pouces en quarré et de dix-huit pouces de hauteur.
Les bois de la seigneurie de Vrécourt fournissent une coupe annuelle de cent trente arpens, de l’âge de vingt-cinq ans. Cette affectation fournit à-peu-près le quart de la consommation, le surplus s’achète en concurrence avec les autres forges dans les bois des seigneurs et des communautés dépendantes des maîtrises de Darnay, de Bourmont, de Saint-Mihiel, et de Neufchâteau. La corde de huit pieds de Lorraine de couche, de quatre de hauteur et de deux et demi de longueur, vaut 40 s. dans les environs de Vrécourt. On compte dix-huit vans au mille de fonte; le van comble de deux pieds cubes ; et vingt vans au mille de fer : le prix du van est de 40 à 50 s. ; la corde fait deux vans. La consommation de bois, évaluée en corde ordinaire de Lorraine, de trois pieds et demi de taille, est de trois mille neuf cent soixante cordes. La sablerie se vendait 90 à 100 liv. le mille. On peut compter qu’on débite par an trois cent vingt-cinq mille livres de sablerie, ce qui produit en argent 30875 liv. Les deux cent cinquante mille livres de fers consistent tous en barres de fenderie, que les fermiers actuels font embarquer à Gray en Comté. En 1785 ils valaient 125 liv. le millier, faisant une somme de 30625 liv., qu’il faut ajouter au produit de la fonte; ce qui donne pour la vente annuelle un total de 61500 L. Lorsqu’on tire des fontes de Villoucelles, on fabrique quelque peu de fer marchand.”
“Ces mines emploient un commis, un fondeur et son aide, deux chargeurs, deux repasseurs de mine, un décrasseur, huit forgerons, deux goujats, un maréchal, un charpentier, en tout vingt personnes. Les forgerons ont 6 liv. 10 s. de France du mille de barres de fonderie, 8 liv. 10 s. au mille de fer marchand, et 18 liv. par mois en cas de chommage. Le produit en marque de fer de sept cent mille livres de fonte monte à 3500 liv.” ■
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Information à propos du contributeur
- Publié par : Dominique Perchet
- Membre depuis : 19 décembre 2013
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