Poissons (Haute-Marne) – 52230
Détails:
- Code postal: 52230
- Arrondissement: Saint-Dizier
- Département: Haute Marne
- Population (dernier recensement): 736
- Surface: 15.48
- alt mini: 202
- alt maxi: 390
- Densité: 47
- Code insee: 52398
- Wikipédia (lien vers): https://fr.wikipedia.org/wiki/Poissons_(Haute-Marne)
Description:
En cours de construction…
Poissons – Vallée du Rongeant
Des traces de forges à bras et à trait de cheval subsistent dans cette bourgade très ancienne, puisqu’en 961 les moines de Saint Urbain y pratiquaient déjà l’art du fer. Poissons a su garder une activité métallurgique pendant près de neuf siècles.
On y dénombre quatre établissements :
– La forge : en 1616, on extrait le minerai et une usine à fer est montée sur le Rongeant, composée d’un haut-fourneau et d’une affinerie. Puis, en 1763, est autorisée l’installation d’une fenderie. Entre 1772 et 1818, la forge appartient à Mollerat dont certains des descendants sont toujours, à ce jour, fondeurs haut-marnais ! Selon Béguinot, l’usine emploie 30 ouvriers de service intérieur, 62 forestiers et 24 transporteurs… Elle produit annuellement 400 tonnes de fonte et 300 tonnes de fer à partir de 1 000 tonnes de minerai lavé et 1 170 tonnes de charbon de bois. L’usine est ensuite rachetée par le marquis de Maupas qui la modernise. En 1858, Voillaume est le nouveau propriétaire. Le haut-fourneau s’éteindra autour de 1880. Le site conservera une activité économique jusqu’au XXe siècle.
Une halle à charbon et quelques bâtiments subsistent.
– Le haut-fourneau et le Bocard des Prés-Bas : construits respectivement vers 1850 par Bourgeois (maître de forges à Sionne) et autour de 1841 par Muel, le haut-fourneau et le bocard seront sous la houlette de Depautaine en 1865. Après la fermeture du site autour de 1880, celui-ci sera reconverti. Aujourd’hui, on y fabrique des brosses.
– Les deux autres établissements de Poissons sont le bocard et patouillet de Fleury et le bocard de Chenezonval.
Les fontes de Poissons étaient réputées les meilleures de Champagne. Cette qualité était due au minerai. L’agglomération a compté jusqu’à neuf sites d’extraction au XIXe siècle. Le minerai se trouvait dans des excavations profondes dans des roches calcaires. Les conditions d’extraction étaient très difficiles étant donné la profondeur des gisements de minerai (20 mètres sous terre sur une largeur de 1 à 3 mètres) et la forme très sinueuse des poches.
Aux Lacets de Mélaire, on peut encore voir des excavations dont certaines atteignent une centaine de mètres de long sur, parfois, une vingtaine de mètres de profondeur.
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